A-10: Il y aura des voies réservées entre Brossard et Chambly
A défaut de pouvoir prolonger le Réseau Express Métropolitain à Saint-Jean-sur-Richelieu et Chambly, le gouvernement du Québec lance un appel d'offres pour les plans et devis des voies réservées au covoiturage et au transport au commun sur l'autoroute 10.
Le débit journalier de voitures est en constante hausse et la hausse démographique se fait aussi sentir aux heures de pointe.
Pour l'instant, l’échéancier et les coûts du projet ne sont pas connus et seront précisés plus tard par le gouvernement mais ca risque de représenter un défi logistique important, pendant les travaux. Par contre, le ministre des Transports, Francois Bonnardel, a déjà indiqué qu'il souhaite que plusieurs des voies réservées qui seront créées au Québec soit livrée à la «fin du présent mandat en cours, soit en 2022».
Le ministère des Transports veut ajouter une voie réservée dans chacune des directions de l’autoroute 10 sur 10 kilomètres, entre la station Brossard du REM et l'autoroute 35.
«La population des secteurs de Chambly et de Saint-Jean-sur-Richelieu est en expansion et les problèmes de mobilité sur l’autoroute 10 sont grandissants. Ces ajouts de voies réservées pour le covoiturage et le transport collectif sont donc bienvenus. Les interventions prévues à l’échangeur des autoroutes 10 et 35 permettront aussi d’améliorer la situation».
Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et député de Chambly
Un solution à la congestion et l'auto solo
Le débit quotidien de la 10, entre Brossard et Saint-Jean est estimé à plus 83 000 voitures quotidiennement, en constante augmentation, selon le ministère.
Le ministre des Transports Francois Bonnardel affirme aussi être conscient de la croissance démographique dans le secteur.
Une nouvelle configuration de la bretelle menant de l’autoroute 35, en direction nord, à l’autoroute 10 est aussi dans les cartons.
Sur la Rive-Sud, l’autoroute 30, l’autoroute 20, la route 116 ainsi que la route 132 dans le secteur du Roussillon sont ciblées pour d'éventuelles voies réservées.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ Infra) annoncait en février dernier que le projet de prolongement du REM vers Saint-Jean ne serait pas viable et qu'il n'entrainerait pas de gains de temps.