Cerfs de Longueuil: Me Goldwater prend des recours contre la Ville


Me Anne-France Goldwater, capture d'écran conférence de presse sur Zoom

C'est officiel: le cabinet de Maitre Anne France Goldwater a déposé ce matin une action contre Longueuil et le gouvernement pour éviter l'abattage des cerfs du parc Michel-Chartrand.

La requête parle de «mauvaise foi de la Ville» en ne négociant pas avec les demandeurs et ordonne au ministère de la Faune d'émettre un permis pour les relocaliser.

L'avocate croit qu'il est possible de capturer les cerfs, d'éliminer leurs tics, les stériliser et ultimement, les transférer vers des refuges.  

Par contre, en point de presse, l'organisme Sauvetage Animal Rescue n'a pas fait part des coûts d'une telle opération de relocalisation vers un autre site naturel.  

La Ville doit abattre dès cette année entre 50 et 75 cerfs: elle déplore aussi que les cerfs n'aient pas été traités pour les tics, alors qu'ils peuvent être des vecteurs de la maladie de Lyme, pour la population. 

L'abattage, pas une solution

Les demandeurs soutiennent que «la mise à mort de ces cerfs de Virginie n'est pas la seule solution au prétendu problème de surpopulation (et est même la pire solution)».

«La nuisance causée par de simples dégâts à un aménagement paysager ne fait pas le contrepoids à la réalité abominable de torturer ces bêtes innocentes et herbivores à la mort», peut-on lire dans la requête.

Relocalisation? 

Selon le directeur de l'organisme Sauvetage Animal Rescue Eric Dussault, il y a plusieurs possibilités de relocalisation sur la table

La municipalité de Sainte-Justine-de-Newton, en Montérégie-Ouest, a proposé d'accueillir les cerfs sur son territoire. Elle attend toujours une réponse des élus longueuillois.