MONTÉRÉGIE: 4 plateformes en ligne pour supporter les commerçants
Même avec le déconfinement partiel, c’est loin d’être facile pour certains créateurs d’artisanat, commerçants locaux et producteurs maraîchers de se tenir la tête hors de l’eau. Un entrepreneur de McMasterville, Pascal Poulin, et un associé de Granby, Simon Lacasse, ont mis en ligne quatre portails distincts pour permettre aux entreprises de vendre leurs produits et ce, gratuitement.
Ils ont créé quatre plateformes distinctes : PME d’ici, Créations d’ici, Restos d’ici et la toute dernière, Bouffe d’ici. Les entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à s'y inscrire.
Elles offrent de l’information sur les produits, la localisation des entreprises mais aussi un volet transactionnel pour celles qui le désirent. Un volet certificat-cadeau pourrait bientôt être offert, à moyen terme.
Les deux partenaires tablaient sur ce projet avant même la pandémie et il semble que ça fonctionne: la plateforme PME regroupe 50 PME, 6 artisans en créations, une douzaine de restaurants et Bouffe d’ici est encore tout jeune.
Pascal Poulin, directeur marketing et contenu de CDICI.ca insiste: les plateformes sont là pour rester même après la pandémie et témoignent de la nécessité pour les plus petits joueurs d'être à la page.
« Toutes les entreprises peuvent être inscrites gratuitement, c’est pour la Montérégie mais c’est ouvert au Québec et c’est gratuit. Le dernier en liste est Bouffe d’ici, les producteurs de fruits et légumes ont un réel besoin de se mettre en marché. On peut vendre en ligne directement, on peut créer nos propres promotions, ajouter des descriptions et ce n’est pas obligatoire d’être transactionnel. Pour toutes les plateformes, nous sommes à près de 70 entreprises depuis 2 semaines et ça continue. »
- Pascal Poulin, directeur marketing et contenu
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Pas facile pour les créateurs d’ici: pas de salons d'arts ou artisanat
Les consignes sur le maintien des interdictions de rassemblements ne facilitent pas les choses pour ceux qui commercialisent leurs produits ou œuvres d’arts dans les foires, marchés et marchés aux puces, selon Pascal Poulin. C'est pourquoi il a cru bon leur présenter un espace de choix.
« Les artisans et créateurs d’arts sont laissés un peu pour compte dans le moment, avec les règles de déconfinement. Même en temps normal, ils ne font pas énormément de profits, nous ne prélevons aucune commission sur les ventes. Nous allons particulièrement travailler sur cette plateforme parce que plusieurs artisans ne savent pas quand ils pourront reprendre dans les salons et autres événements. »
- Pascal Poulin, directeur marketing et contenu