MOTIVATION : Un prof transforme sa classe en Temple du sport

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La classe de Nicolas Lessard attire l’attention, la curiosité et l’admiration des élèves, des parents et même de la direction.

Le prof de 43 ans enseigne en 5e année à l’école primaire Notre-Dame-de-Lourdes du secteur Iberville à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis maintenant 13 ans.

« Monsieur Lessard » comme l'appellent ses élèves a transformé sa classe en Temple du sport avec en premier plan des drapeaux, chandails et de nombreux articles aux couleurs des Canadiens de Montréal, incluant une horloge, des billets, des cartes, des bâtons de hockey, une immense affiche autographiée par le gardien Carey Price et des pantoufles tricotées par le père d’un élève. 

Courtoisie

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Sur un des murs de la classe, on peut y lire : « Nos bras meurtris vous tendent le flambeau. À vous toujours de le porter bien haut », le célèbre poème du lt.colonel John McCrae, le même se retrouvant dans le vestiaire du tricolore.

Un espace est aussi réservé aux fans de l’Impact de Montréal et un autre aux mordus de baseball.   

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« La semaine dernière, un parent m’a donné un bâton de Craig Ludwig" (ancien défenseur du CH).

Chaque item vient grossir la collection devenue paysage des élèves. 

Même le plancher est bleu-blanc-rouge. Il a été changé lors de travaux de rénovation nécessaires à la suite d’un dégât d’eau.  

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Le plan de match 

Nicolas Lessard semble avoir trouvé le moyen de motiver ses élèves. La classe 2016-2017 est composée de 13 garçons et de 11 filles.  

Il donne congé de devoir à ses élèves lorsque le Canadien de Montréal gagne contre les Bruins de Boston.

Chaque soir, un enfant apporte une réplique de la coupe Stanley à la maison. Une façon de féliciter un élève pour son comportement ou son travail en classe durant la journée. Le trophée s'échangera à plusieurs reprises durant l'année scolaire. 

L'enseignant ne demande pas aux enfants d’être partisans des Glorieux. Le but est de les motiver et les intéresser aux sports, dans un contexte où les compressions en éducation feront en sorte de réduire les plages horaires permettant aux enfants de bouger.   

« On peut faire notre travail avec sérieux, sans se prendre au sérieux. Le sport crée un sentiment d’appartenance(…) Quand on présente un projet qui nous tient à cœur, ça parait !".

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Nicolas Lessard s’est impliqué dans le sport amateur dès son jeune âge avec son père Jean-Yves. Sa mère, Denyse Bélair est une enseignante à la retraite et sa conjointe, Johanne, enseigne au primaire dans la même commission scolaire. 

Il ignore si ses deux filles, Viviane et Élise suivront le même chemin.

« L’important, c’est de trouver une source de motivation ! » dit l'enseignant avec une grande fierté. 

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