Pas d'argent public pour les drag queens, lance Duhaime
L'argent des contribuables ne devrait pas servir à financer des activités mettant en vedette des drag queens, estime Éric Duhaime.
Le chef conservateur a tenu ces propos en conférence de presse à Québec, jeudi. Il réagissait à une récente motion unanime de l'Assemblée nationale qui défendait les drag queens.
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La motion soulignait que les drag queens ne devaient, en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes, à de l'intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants.
Dimanche dernier, la Ville de Sainte-Catherine avait dû déplacer le lieu d'une lecture de contes pour enfants, faite par la drag queen Barbada, en raison de la présence de manifestants qui s'opposaient à une telle activité.
Selon M. Duhaime, l'État ne devrait tout simplement pas «s'ingérer» dans ce débat.
«C'est une question qui est morale, c'est du burlesque, ça peut même être vulgaire, les drag queens, en tout cas, moi les spectacles que j'ai vus, c'était ça», a-t-il affirmé.
Interrogé à savoir si les activités de drag queens devaient être bannies des lieux publics, comme les écoles et les bibliothèques, M. Duhaime a répondu qu'elles ne devaient pas être financées à même les deniers publics.