Un succès pour la première rencontre de la nation algonquine
La toute première rencontre de la nation algonquine, la semaine dernière à Val-d'Or, a été des plus constructive.
L'événement historique réunnissait 10 communautés sur deux jours pour discuter de territoire, de langue et de culture, une première en 30 ans. Ils se sont surtout concentrés sur la reconstruction de la nation et d'autonomie gouvernementale.
Ce genre de rencontre devrait être fait plus souvent et a amené une énergie positive, croit le directeur général du Conseil tribal de la nation algonquine anishinabeg, Norm Odjick.
« Ça c'est une partie, d'avoir plus d'autonomie, et aussi d'être près des sujets qui touchent la nation, comme la citoyenneté, comme les redevances pour les ressources qui sont exploitées sur notre territoire, pour parler des entités qu'on peut créer, comme un corps de police régional. »
- Norm Odjick
Les différents élus ont aussi discuté de créer un bureau pour les consultations et accomodements avec les gouvernements provincial et fédéral.
Pas de projet sans consentement
La rencontre se tenait dans une salle adjacente aux consultations de Gazoduq pour son projet de pipeline.
La nation a été claire, nous dit le chef de la communauté de Long Point First Nation Winneway, au Témiscamingue, Steeve Mathias.
« Ce projet-là, sans le consentement de la nation anishinabeg, il n'y en aura pas de projet. Ils nous ont dit qu'ils avaient compris le message et qu'ils vont entreprendre des démarches pour avoir un dialogue et des discussions au sein de la nation. »
- Steeve Mathias
Facebook Steeve Mathias
Les différents chefs aimeraient élaborer un plan stratégique et d'autres réunions des communautés auront lieu pour élaborer un plan d'action. Steeve Mathias croit que les membres des communautés devraient aussi être impliqués avec les chefs dans ces rencontres.