C’est la 3e fois que des policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) débarquent dans le commerce situé sur la rue Ontario Est, près de l’avenue Papineau, depuis son ouverture il y a un mois. (La Presse canadienne)

Un jeune homme de 24 ans a été arrêté lors d'une nouvelle perquisition effectuée jeudi après-midi à la boutique illégale de vente de champignons magiques FunGuyz, à Montréal.

C’est la troisième fois que des policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) débarquent dans le commerce situé sur la rue Ontario Est, près de l’avenue Papineau, depuis son ouverture il y a un mois. Après chaque intervention des policiers, la boutique a rouvert ses portes quelques jours plus tard.

L'homme arrêté a été libéré et devra comparaître au palais de justice à une date ultérieure, a indiqué le SPVM jeudi en fin de journée.

Des stupéfiants et du matériel ont été saisis et toutes les affiches ont été retirées de la vitrine du commerce.

Les policiers ont également perquisitionné le logement d'un employé de la boutique, à la Place Charles-Lemoyne à Longueuil.

Des arrestations avaient aussi été effectuées lors des deux premières visites des agents du SPVM à la boutique dans les dernières semaines. 

Le magasin vend des capsules microdosées, des champignons séchés et des barres de chocolat contenant tous de la psilocybine, le principe actif de certains champignons hallucinogènes.

D’autres boutiques canadiennes FunGuyz ont fait l’objet de descentes policières par le passé. On ne sait pas à qui exactement appartient «FunGuyz», qui vend de la psilocybine en ligne et compte dix emplacements en Ontario.

À VOIR ÉGALEMENT | Pourquoi est-ce si «simple» d'acheter des champignons magiques sur le Web?

 

Des experts estiment que ces vendeurs illégaux ne seront pas très utiles pour faire progresser radicalement l'acceptabilité des champignons hallucinogènes auprès des autorités et de la population.

La psilocybine, le composé psychédélique des champignons magiques, fait de plus en plus l'objet d'essais cliniques pour étudier ses effets thérapeutiques potentiels. 

Avec de l'information de La Presse canadienne et la collaboration de Guillaume Théroux pour Noovo Info.