(Georgios Kefalas / The Associated Press)

Félix Auger-Aliassime a poursuivi sa lancée entamée la semaine dernière à Bâle en disposant facilement de Jan-Lennard Struff 7-6 (3), 6-4 au deuxième tour du Masters de tennis de Paris, mardi.

Auger-Aliassime a conclu le duel présenté au Palais omnisports de Bercy après une heure et 38 minutes. Auger-Aliassime a défendu son titre avec succès à Bâle, en Suisse, le week-end dernier, et il totalise maintenant cinq titres en carrière sur le circuit de l'ATP.

Le Québécois aura maintenant rendez-vous avec la septième tête de série Stefanos Tsitsipas, qui a obtenu un laissez-passer pour le deuxième tour.

Il s'agissait du troisième affrontement en carrière entre Auger-Aliassime et Struff, 27e raquette mondiale. Les deux tennismen s'étaient partagé les honneurs des deux duels précédents, présentés en 2020.

Auger-Aliassime et Struff se sont livrés un duel très relevé, surtout en première manche.

Les deux joueurs ont conservé leur service tout au long du premier set, avant qu'Auger-Aliassime ne prenne rapidement les commandes 6-1 au bris d'égalité.

Le tennisman âgé de 23 ans a scellé l'issue de la manche peu après, en montant au filet pour déposer un amorti imparable. La première manche s'est ainsi conclue au bout de 48 minutes de jeu.

Auger-Aliassime a maintenu la pression au début de la deuxième manche, en donnant beaucoup de fil à retordre à Struff avant qu'il finisse par s'adjuger le point au service au bout de presque 15 minutes. Le Québécois est revenu à la charge au quatrième jeu, et cette fois-ci il a fait mouche contre l'Allemand pour prendre les commandes 3-1.

 

Porté par un excellent jeu en retour de service, des coups incisifs et une belle agressivité, Auger-Aliassime a poursuivi sur son erre d'aller pour porter le pointage à 5-4. Il a ensuite scellé l'issue de la rencontre au service avec la deuxième de ses trois balles de match, à la suite d'un long échange.

Auger-Aliassime a totalisé 17 as, contre sept pour Struff, et il a dominé son adversaire 41-22 au chapitre des coups gagnants. Ses seuls faux pas se sont produits aux chapitres des doubles fautes (5-3) et des fautes directes (12-8), où il a été plus généreux que Struff