L'industrie touristique est préoccupée par l'hébergement de migrants


(Tourisme Montérégie)

L'hébergement de migrants constitue une manne pour certains hôteliers, après les difficiles années de la pandémie. Toutefois pour les acteurs touristiques, c'est un véritable casse-tête notamment lors d'organisation de grands événements.

C'est sans compter les budgets des associations touristiques qui ont fondu comme neige au soleil avec une baisse drastique de la taxe sur l'hébergement.

À lire également : 

Bien qu'on soit sensible à cet enjeu d'accueil de migrants, on rappelle à Ottawa que cela a de multiples impacts.

«On a un impact sur la structuration de notre offre touristique. Il y avait un équilibre qui s’était établi au fil des ans et on vient de défaire cet équilibre», affirme Mario Leblanc, directeur général de Tourisme Montérégie.

«C’est également un impact pour tous les commerces qui se trouvent autour de ces hôteliers-là, de ces hébergements-là. L’autre élément, c’est aussi les revenus que génère la taxe sur l’hébergement. Par exemple, pour 100 chambres, c’est à peu près 100 000$ qui est retiré de l’industrie touristique», précise-t-il.

Dans la région de la Montérégie, c'est 250 à 300 chambres qui seraient louées par le fédéral.