RELÂCHE: Les hôtels en zone rouge ne pourront pas ouvrir leur piscine

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Si vous avez prévu un séjour dans un hôtel situé en zone rouge durant la semaine de relâche, nul besoin d'apporter votre maillot de bain dans vos bagages, il ne vous sera pas nécessaire.

Les hôtels qui se retrouvent dans les régions au palier d'alerte le plus élevé ont appris cet après-midi qu'ils ne pourront pas ouvrir leur piscine dans les prochains jours.

Pourtant, le gouvernement Legault a autorisé la réouverture des piscines publiques intérieures à compter d'aujourd'hui dans les zones rouges et depuis le 16 février en zone orange.

Les hôteliers déplorent n'avoir eu aucune explication de Québec qui a adopté un décret ministériel tard hier soir qu'il a rendu public aujourd'hui. Le ministère de la Santé a par la suite publié un communiqué en fin de journée.

«Minuit moins une»

Les hôteliers sont en colère d'apprendre cette décision à quelques heures du début de la semaine de relâche, alors que certaines familles arrivaient aujourd'hui. Ils s'étaient pourtant entendus avec le gouvernement Legault lors de l'annonce des assouplissements des mesures sanitaires pour la semaine de relâche le 17 février dernier qu'ils pourraient ouvrir leur piscine, selon la PDG de l'Association des hôtels du Grand Montréal.

«Nous, on avait bien pris soin de valider que cet assouplissement-là touchait aussi les établissements hôteliers ce qui nous avait été confirmé par la Santé publique. Donc on a procédé à la mise en place d'un certain nombre de forfaits et de promotions pour tenter d'attirer les familles.» -Eve Paré, PDG de l'Association des hôtels du Grand Montréal

Ils craignent maintenant de nombreuses annulations, sans parler des coûts encourus pour remplir, chauffer et remettre en fonction les piscines, pour rien. Des sauveteurs et d'autres employés avaient d'ailleurs été rappelés en prévision de la relâche.

«On est vraiment ébahi. Vraiment, c'est une surprise. À minuit moins une, on apprend qu'on ferme des piscines. Il y a des coûts pour ça et le plus important, c'est nos clients, la déception que vont avoir nos clients quand ils vont arriver dans nos établissements hôteliers, parce que nous, on leur a promis des piscines.» -Xavier Gret, président de l’Association Hôtellerie Québec.

Les hôteliers nagent dans l'incompréhension puisqu'ils affirment que des mesures avaient pourtant été prises pour assurer la sécurité des clients. Ils avaient prévu que les visiteurs se rendent à la piscine par bulle familiale et uniquement sous réservation.