Une Québécoise condamnée pour importation de cocaïne en Australie sera bientôt libre
Le cauchemar d'une Québécoise ayant participé à une croisière de rêve pour passer de la drogue en Australie devrait se terminer en fin de semaine. La Longueuilloise Isabelle Lagacé sera admissible à sa libération conditionnelle, samedi, après avoir passé 4 ans et demi derrière les barreaux.
Selon la presse australienne, tout indique que la jeune femme de 28 ans devrait retrouver sa liberté pour être ensuite déportée au Canada. Les Québécoises Isabelle Lagacé et sa complice Mélina Roberge ont été arrêtées en août 2016 pour avoir participé à un complot afin d'importer illégalement 21 millions de dollars de cocaïne. Les deux jeunes filles avaient accepté de servir de mule à bord du luxueux navire de croisière Sea Princess notamment pour payer des dettes. Les photos de leur croisière de 66 jours sur les réseaux sociaux avaient fait le tour du monde.
Isabelle Lagacé - Instagrm
29 KILOS DE POUDRE DANS UNE VALISE
Le voyage idyllique des deux Québécoises a pris fin de manière abrupte, le 28 août 2016, après la découverte d'une valise chargée de 29 kg de cocaïne dans la cabine qu'elles partageaient.
Isabelle Lagacé a rapidement plaidé coupable aux accusations qui pesaient contre elle écopant ainsi d'une peine de 7 ans et demi de prison. Sa comparse Mélina Roberge avait plaidé son innocence avant d'être condamnée à 8 ans de prison pour importation de cocaïne. Elle sera admissible à une libération conditionnelle à la mi-mai. Un troisième Québécois, André Tamine, a aussi été arrêté en possession de près de 70 kg de cocaïne. Il devra encore patienter un an avant d'être admissible à sa libération conditionnelle en mars 2022.
Le trio québécois aurait fait parti d'un cartel de 7 individus impliqués dans cette affaire. Ils sont cependant les seuls à voir été arrêtés et traduits en justice. Ils ont visité notamment New York, la Colombie, le Chili, et le Pérou avant de prendre possession de la cargaison de drogue.
La juge australienne Kate Traill avait dénoncé l'aspect négatif de la course aux mentions « j'aime » sur les réseaux sociaux lors du prononcé de la sentence de Mélina Roberge. Elle l'avait qualifié de «stupide» d'avoir accepté d'entrer illégalement de la drogue en échange de photos pour alimenter son compte Instagram.