Grève des enseignants, casse-tête des parents

Le bureau du Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue (SEUAT) à Rouyn-Noranda.

Les enseignants du primaire et du secondaire de l'Abitibi-Témiscamingue seront en grève une partie de la journée de demain (mercredi).

L'école va débuter à 9h30.

Dans certains cas, le transport scolaire est annulé pour l'avant-midi et les services de garde sont fermés.

Les enseignants en ont assez des négociations avec le gouvernement Legault, qui avancent à pas de tortue.

Les demandes sont pour un allègement de la tâche, de meilleurs salaires et la fin de la précarité de l'insertion professionnelle.

«Dans certains champs d'enseignement, la précarité peut aller jusqu'à huit à dix ans.  On est convaincus que pour améliorer la rétention et l'attraction de nouveaux enseignants, il faut améliorer les conditions de travail.»

- Yvan Dallaire, président du Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue

Yvan Dallaire reconnaît qu'un tel geste ne fait pas nécessairement l'affaire des parents, mais il rejette le blâme sur les Centres de services scolaire :

«Les Centres de services tentent de nous faire porter l'odieux.  Nous, notre but, c'est de déranger l'administration.  Dès le premier avril, on a annoncé publiquement la grève.  Les Commissions scolaires avaient 14 jours pour s'organiser.  Au lieu d'organiser les services pour que ça fasse l'affaire de tout le monde, ils ont mis leur énergie pour judiciariser.»

- Yvan Dallaire